V.\ E.

excellence [ ɛkselɑ̃s ] n. f.

• 1160; lat. excellentia, de excellere → exceller

1 ♦ Littér. Degré éminent de perfection qu'une personne, une chose, a en son genre. ⇒ perfection, supériorité. L'excellence d'un vin. « S'ils connaissaient l'excellence de l'homme, ils en ignoraient la corruption » (Pascal).

2 ♦ Cour. PRIX D'EXCELLENCE, décerné à la fin de l'année scolaire à l'élève de chaque classe des lycées et collèges qui s'est le plus distingué dans l'ensemble des matières.

3 ♦ (fin XIII^e ; empr. it.) (Avec une majuscule) Titre honorifique donné aux ambassadeurs, ministres, archevêques, évêques. Son Excellence l'ambassadeur, l'archevêque. Abrév. Exc. , S. E. , V. E. pour Excellence, Son Excellence, Votre Excellence. — Vieilli Ministre. « il reçut une lettre ministérielle par laquelle une Excellence assez connue lui annonçait sa nomination » (Balzac).

4 ♦ Loc. adv. (1524) PAR EXCELLENCE : d'une manière hautement représentative, caractéristique. Aristote fut appelé le philosophe par excellence. ⇒ type. « On dit que l'homme est un animal sociable. Sur ce pied-là, il me paraît qu'un Français est plus homme qu'un autre, c'est l'homme par excellence » (Montesquieu).

⊗ CONTR. Infériorité, médiocrité.

Encyclopédie Universelle. 2012.